« Nos activités ciblent notamment les élèves en classe de 4è et 3è auprès des Collèges d’enseignement général (CEG) des Régions du Sud. Ces collégiennes seront sensibilisées sur l’importance de leur contribution au développement de leurs familles et de leurs communautés. Il ne s’agit pas de concurrencer ni de mépriser les hommes, mais de travailler de concert avec la gent masculine pour mieux avancer », informe Sahondranirina Rakotomalala, présidente et coordonnatrice de la ZEN.
Concrètement, les équipes de ladite association des éducatrices doyennes, soutenues par ceux du COMNAT/ UNESCO, feront le tour des CEG des Régions de Vatovavy- Fitovinany, Atsimo- Atsinanana, Anosy et Androy à partir du mois de septembre prochain et ce pendant 30 à 40 jours. Des descentes ayant pour but de conscientiser les jeunes filles sur leurs rôles et les places qu’elles devraient occuper au sein de leurs familles et communautés. Des animations, jeux de rôles, scénettes, etc., seront ainsi au programme de sensibilisations, au lieu d’une éducation formelle. L’objectif étant d’arriver à un changement de comportement, dont les résultats seront attendus sur le moyen ou long terme, suite aux séances de conscientisation.
La mise en œuvre du projet « valorisation des jeunes filles malagasy » a débuté officiellement hier, à travers une formation des responsables et membres de la ZEN. Parmi les membres du club UNESCO, cette association a pu répondre aux critères imposés par l’appel d’offres pour ce projet de promotion du genre. Ce dernier fait partie du programme de participation dudit organisme onusien, tout comme ceux axés sur l’éducation à la citoyenneté. Pour information, la ZEN se constitue uniquement des femmes doyennes, lesquelles disposent des années d’expérience dans le domaine de l’éducation des jeunes filles à travers le scoutisme. Outre les soutiens aux scoutes en activité, la remise de dons aux pensionnaires de l’ « Akany Felana Maitso » à Ambohibao - Morondava constitue l’une de ses actions pérennes, menée à chaque Noël et fête de l’Indépendance.
Patricia Ramavonirina